Pour
un vrai choix A PARTIR de 2017… …Subvertir
l’élection présidentielle et instituer le REFERENDUM D’INITIATIVE
CITOYENNE ! |
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Comment faire de la France une
démocratie ? Je voudrais ici vous dévoiler ma stratégie. Elle tient en 6
points : 1) Détourner
la primaire citoyenne (si toutefois elle a lieu). 2) Faire du
référendum d’initiative citoyenne la seule et unique mesure de mon projet
présidentiel (si toutefois j’obtiens les parrainages de 500 élus). 3) Rallier
les « petits candidats » à la cause du référendum d’initiative
citoyenne afin de propulser cet enjeu au 2ème tour. 4) Gagner
la présidentielle. 5) Inscrire
le principe du référendum d’initiative citoyenne dans l’article 3 de la
Constitution et faire voter la loi organique qui en précisera les modalités
pratiques. 6) Démissionner.
1) Détourner la primaire
citoyenne. Début avril, 25 000 citoyens
étaient inscrits sur la plateforme « laprimaire.org ». Les
initiateurs de la primaire citoyenne ont fixé à 100 000 le nombre minimum
d’inscrits pour que l’élection ait lieu. Il est donc possible qu’elle soit
annulée par manque de participants. Ce serait bien dommage, car on laisserait
le champ libre à la particratie qui a mené notre pays dans la situation dans
laquelle il se trouve. Cependant, il est permis d’espérer que l’objectif sera
atteint d’ici l’été, surtout si l’initiative retient l’attention des médias. Que se passerait-il alors ?
Parmi les candidats (il y en a
142 au 14 mai), quelques-uns (déjà 4 à ce jour) seront qualifiés (il faut
pour cela obtenir au moins 500 soutiens de citoyens inscrits sur le site),
puis un choix sera fait parmi les finalistes. (voir https://laprimaire.org/deroulement/)
Ensuite, le candidat de la
primaire citoyenne ira rejoindre la cohorte des “petits candidats” qui n’ont
pas la moindre chance d’accéder au 2ème tour, tant le système est verrouillé
au profit des deux partis dominants, LR et PS, cadenassé par le FN qui sert
d’épouvantail pour ramener les brebis égarées dans le bercail du “vote
utile”. Les “petits candidats” servent de caution au système, ils élargissent
l’offre politique, ils entretiennent l’illusion du choix démocratique. Mais
l’initiative a le mérite d’exister. Elle a aussi l’avantage de pouvoir être détournée.
C’est ce que je tente de faire
avec mon slogan : “Pour de vrais choix A PARTIR de 2017” et en promouvant
l’outil du RIC (référendum d’initiative citoyenne). 2) Faire du référendum
d’initiative citoyenne la seule et unique mesure de mon projet présidentiel Le RIC est le seul et unique
point à mon programme. Comme je n’ai pas besoin d’un quinquennat pour
l’instituer, je démissionnerai aussitôt ma tâche accomplie. Cette approche d’une furieuse
originalité a des avantages multiples au cas où je serais qualifié (avec 500
parrainages de citoyens) puis désigné (parmi tous les autres qualifiés) comme
candidat de cette primaire. Sous réserve d’obtenir ensuite 500 parrainages
d’élus (ce qui n’est pas gagné avec les nouvelles règles qu’ils ont voté en catimini),
donc si je suis amené à me confronter aux politiciens professionnels : a) Je n’ai pas besoin de démontrer mes compétences pour le poste de président puisque je n’ai pas l’intention de l’occuper, sauf par intérim le temps de faire ma réforme institutionnelle, donc le temps d’un quinquennat plus proche de cinq semaines que de cinq années ! Soi dit en passant, cela me dispensera d’aller serrer la pince à Donald Trump ou à Poutine, ou de claquer la bise à Merkel. Ouf ! b) Je n’ai pas besoin de défendre un programme qui embrasserait tous les aspects de la fonction de président (la politique intérieure et extérieure, l’économie, le social, le sociétal, l’écologie, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et j’en passe !), ce qui est parfaitement adapté au partisan du moindre effort que je suis. c) Je n’aurai qu’à parler du référendum d’initiative citoyenne, outil démocratique par excellence, dont la légitimité est inattaquable puisque notre système politique ne se justifie que par sa prétention à être démocratique ! Il y a bien quelques démophobes qui me balanceront les arguments habituels dans les gencives (sur l’incompétence du peuple, les possibles détournements de l’outil référendaire à des fins “populistes”, pour rétablir la peine de mort ou rejeter les immigrés à la mer, et les risques d’atteintes aux droits fondamentaux. Mais je ne les crains pas : je suis prêt à les recevoir comme il se doit) Ce qui revient donc, après avoir
détourné la primaire citoyenne, à subvertir l’élection présidentielle
elle-même ! J’en ferais un référendum pour ou contre la possibilité, pour les
citoyens, de lancer des référendums sur les sujets de leur choix, pour ou
contre cet antidote aux abus de pouvoir, pour ou contre la faculté d’étouffer
dans l’œuf les lois scélérates et les réformes imbéciles dont ils nous
accablent sans répit, pour ou contre le pouvoir de légiférer par nous-mêmes,
directement, à l’abri des lobbys, pour ou contre la défense de l’intérêt
général et de souveraineté du peuple ! 3) Rallier les « petits
candidats » à la cause du référendum d’initiative citoyenne afin de
propulser cet enjeu au 2ème tour. La clé d’un possible succès,
c’est de ne s’engager sur rien d’autre que le RIC (référendum d’initiative
citoyenne), car toute mesure qu’on ajouterait à celle-ci diviserait nos
soutiens potentiels, et si on mettait en avant une autre proposition unique
telle que le revenu de base, la reconnaissance du vote blanc, le tirage au
sort, une nouvelle constitution pour une 6ème République (pour ne prendre que
ces quelques exemples de nobles causes pour lesquelles il existe déjà des
groupes de soutien sur les réseaux sociaux), l’adhésion des électeurs serait
moindre car ce sont des sujets moins consensuels (tandis que plus de 80 % des
Français voudraient “pouvoir lancer des référendums sur les sujets de leur
choix”). De plus, le RIC a deux autres avantages : il permettrait aux
citoyens de décider sur tous les sujets que je viens de citer (et bien
d’autres encore), et surtout il a été, en 2012 ou avant 2012, aux programmes
de TOUS les partis politiques ! (voir http://www.article3.fr/informations...) Ce fait indiscutable me
permettra de réaliser le tour de force que voici : PROPOSER A TOUS LES “PETITS
CANDIDATS” (hors “tripartisme” : LR, le PS et le FN ne seront pas concernés
par cette sollicitation) DE SE METTRE D’ACCORD ENTRE EUX POUR EN DESIGNER UN
SEUL CANDIDAT QUI IRA A LA BATAILLE AVEC LE RIC COMME SEULE ARME, tous les autres
se désistant en sa faveur avant le premier tour. 4) Gagner la présidentielle Paradoxalement, c’est leur
effacement (momentané) qui permettrait aux candidats (liste non exhaustive)
du PCF, du Parti de Gauche, de Nouvelle Donne, de l’UPR, des écologistes, du
Centre, de Debout la France ou de la primaire citoyenne (à l’exception de
l’un d’eux qui sera le porte-parole de ce qui les réunit) d’être de vrais
acteurs de cette présidentielle au lieu d’être cantonnés au rôle de figurants
par le système du scrutin majoritaire à deux tours qui ne laisse de chances
qu’aux candidats du “tripartisme” d’atteindre le deuxième tour. L’engagement d’instaurer le RIC
devra naturellement être assorti de la promesse de démissionner aussitôt le
travail fait. Sans quoi on pourrait difficilement espérer le désistement de
ses concurrents ! Et naturellement, rien n’empêche le président
démissionnaire de se représenter lors de la deuxième présidentielle de 2017 :
son bilan sera des plus positifs puisqu’il aura accompli 100 % de ses
promesses lors de son premier mandat ! Si nous arrivons, entre “petits
candidats” qui ont le RIC à leurs programmes, à nous mettre d’accord pour
n’en désigner qu’un seul qui adoptera ma stratégie et qui devra être soutenu
par tous les autres, ce « candidat-référendum » (qui ne sera pas
forcément moi) aura des chances de se retrouver au 2ème tour. Si
les autres rejettent mes propositions, je devrai maintenir ma candidature et aller
jusqu’au bout, mais les probabilités de réussite du référendum d’initiative
citoyenne en seraient considérablement réduites. Si néanmoins j’étais l’élu,
voici comment je tiendrais ma promesse. 5) Inscrire le principe du
référendum d’initiative citoyenne dans l’article 3 de la Constitution et
faire voter la loi organique qui en précisera les modalités pratiques. La procédure normale pour réviser la Constitution
est précisée dans son article 89. Une révision constitutionnelle peut avoir
lieu à l’initiative du gouvernement (projet de loi) ou du parlement
(proposition de loi). Si elle émane du gouvernement, elle nécessite un vote
du parlement réuni en congrès. Si elle émane du parlement, elle n’est
définitive qu’une fois confirmée par référendum. Aucune révision constitutionnelle n’a jamais été
initiée, depuis 1958, par les Parlementaires, sauf la réforme du quinquennat
que le président Chirac a soumise à référendum en 2000. Toutes les autres ont
été des initiatives gouvernementales (la dernière date de 2008) et ont été
votées par le Congrès,. Comment modifier l’article 3 de la Constitution
si je ne dispose pas d’une majorité parlementaire pour instituer le
référendum d’initiative populaire ? Tout simplement en renouant avec une pratique
gaullienne qui consiste à employer des moyens non-conventionnels :
recours à l’article 11, c’est-à-dire référendum à l’initiative du président,
comme en 1962 (élection présidentielle au suffrage universel direct). S’agirait-il d’une
« forfaiture » ? Il est vrai que l’article 11 n’est pas fait
pour l’usage auquel je le destine, mais un président élu sur la seule
promesse d’instaurer le référendum d’initiative citoyenne aurait toute
légitimité pour l’utiliser de cette façon ! La question sera simple : Acceptez-vous de
modifier l’article 3 de la Constitution en ces termes ? (modifications
en gras) : « La souveraineté nationale appartient au
peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative
citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification
des traités ; cet article ne peut être révisé que par voie
référendaire. » Si oui, le PRINCIPE du référendum d’initiative
citoyenne sera inscrit dans la Constitution, mais pas ses modalités
pratiques. Celles-ci feront l’objet d’une loi organique co-élaborée avec tous
les citoyens qui veulent y participer, par exemple par le biais d’une
plateforme internet comme « Parlement et Citoyens ». Loi organique qui fera
elle-même l’objet d’un référendum. Une fois mon œuvre accomplie, je
rentrerais chez moi. 6) Démissionner. C’est absolument nécessaire pour obtenir le
ralliement des autres « petits candidats ». Il n’y a aucun
inconvénient à partir une fois le RIC instauré. La démocratie sera
irréversible, et quel que soit le prochain président, quelle que soit la
prochaine majorité parlementaire, les citoyens auront la moyen de CONTRÔLER
leurs élus, et ça, c’est absolument essentiel. Conclusion : et si rien de tout ça ne
se réalisait ? Ma participation à la primaire citoyenne aura
peut-être permis de faire parler du référendum d’initiative populaire et d’en
médiatiser les enjeux. D’une manière ou d’une autre, tôt ou tard, il faudra
que nos compatriotes conquièrent l’outil qui leur permettra d’exercer leur
souveraineté. Mieux vaudrait y parvenir par les urnes que par une révolution
sanglante ! RETOUR A LA PREMIERE PAGE – AVANCER A
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